Non, l’optimisme n’est pas ringard. Non, un optimiste n’est pas non plus un gros naïf. Catherine Testa a expliqué au #DFT2019 que l’innovation aujourd’hui, c’est travailler son optimisme !
Après des années à travailler dans le milieu du développement durable et de l’innovation et à s’affoler des conséquences possibles pour notre société, Catherine Testa a décidé de tout plaquer pour fonder le premier média d’initiatives positives en France : « L’Optimisme, votre dose de bonne humeur au quotidien ! » Au contraire des médias classiques qui proposent « 75% » d’actualité anxiogène dans leurs colonnes, Catherine Testa ne met en valeur que les initiatives positives. Plus question de représenter le monde de façon binaire avec les faits divers qui nous font croire que « tout va mal dans ce monde ». Et il nous faut lutter contre notre cerveau de mammifère qui retient naturellement ce qui le met en danger. Si aujourd’hui on envisage le pire, il faut aussi envisager le meilleur ! Voici ces dix conseils car l’optimisme, ça se travaille !
- Simplifier : arrêter de toujours vouloir plus et revenir à l’essentiel.
- Valoriser la complémentarité : le QI d’un groupe est supérieur au QI le plus élevé d’un des membres du groupe. En clair : en groupe on est plus fort que tout seule. Et il faut aussi une bonne dose d’intelligence émotionnelle.
- Bien s’entourer : nous sommes la somme des 5 personnes les plus proches qui nous entourent. Il faut de la diversité et des personnes qui nous encouragent. Entourez-vous de positivité !
- Énergie : on perd sa vie dans des futilités. Si cela n’aura pas d’importance dans 5 ans, ne passe pas plus de 5 minutes à être énervé.
- Lâcher prise : nous avons une aversion à l’échec en permanence. Quand on fait de l’innovation en proposant des schémas de pensée différent, il faut être prêt à se tromper.
- Créer du lien : ce qui rend les gens heureux, selon une étude, ce n’est pas le fait d’avoir une grosse voiture, d’avoir gagné beaucoup d’argent ou d’avoir fait des enfants, mais c’est le lien et les interactions sociales.
- Prendre la décision d’agir : « L’enjeu c’est de prendre une décision » (Olivier Bas). Il faut y aller et arrêter de négocier avec soi-même.
- Expérimenter : le petit peut être grand demain et inversement. Ce qui vous arrive à l’instant T, échec ou réussite, n’est que ponctuel. Il nous faut de l’humilité : tout peut être balayé aujourd’hui.
- Valoriser : rappelons-nous de ce qui va bien à la fin d’une journée. Quelles sont les trois choses positives de la journée ? Cela plante des graines dans notre cerveau habitué à se focaliser sur le négatif.
- Se responsabiliser individuellement : on est dans une société où on blâme les autres en permanence. Il n’y a pas de petit acte. Quand on croit qu’on ne peut rien faire, cela nous fait mal car on laisse les autres décider pour nous.