Prises de vues aériennes, production de contenus audiovisuels, mais aussi épandages de précision, transport et largage de charges, les usages des drones sont désormais très divers.
Raitini Rey, le gérant de l’entreprise Matarai, a installé ses drones dans les jardins de l’assemblée pour toute la durée du #DFT2018. Des drones légers et rapides pour des courses et du loisirs, d’autres beaucoup plus lourds pour le transport de charges ou la prise de vue… L’usage de ces appareils s’est largement diversifié au fur et à mesure des années. Désormais Matarai propose de multiples services : de la prise de vue sous-marine, au sol et aérienne, de la prospection de zones, surveillance maritime, recherche de points GPS, production et réalisation avec du contenu audiovisuel, épandages de précision pour lutter contre les espèces invasives comme la petite fourmis de feu ou encore le transport et largage de charges.
Et bientôt : Matasphères, pour voir la Polynésie du ciel
Les drones sont devenus indispensables à de nombreuses activités : « Aujourd’hui, les médias ne peuvent plus se passer d’images aériennes. Pour l’éradication des espèces nuisibles, le drone permet des épandages très précis. Le drone a des applications possibles dans de nombreux secteurs », explique Gayler, le responsable marketing et commercial. Il a même été utilisé pour un sauvetage à Tahiti, en apportant de l’eau à un parapentiste resté bloqué et marquant sa position GPS de manière précise pour faciliter les secours.
Prochain projet de la société : Matasphères. Un réseau de vues aériennes prises à 360°, connectées entre elles. L’application permettra de faciliter l’orientation en visualisant la Polynésie du ciel. L’entreprise, créée il y a 7 ans, continue de se développer et d’enrichir l’usage des drones en Polynésie française.