Olivier Kressmann, président de l’association Digital Festival Tahiti, a clos l’édition 2018 lors d’une cérémonie à la Présidence vendredi soir.
« Organiser un évènement de la dimension et de l’ambition d’un Digital Festival n’est jamais simple et demande beaucoup, beaucoup d’engagements, d’énergies positives voire d’abnégation.
Certains d’entre vous qui ont cette expérience peuvent aisément imaginer ce que cela signifie que de relever un tel défi au beau milieu de l’océan pacifique.
Aussi, permettez-moi pour commencer, de prendre le temps d’exprimer toute ma gratitude de Président de l’association Digital Festival Tahiti à celles et ceux qui, depuis mars 2018, ont œuvré au sein du comité de pilotage du Festival, à coup minimum, de 3h chaque mercredi soir :
Les bénévoles du bureau de l’association DFT avec Olivier Servoise (VP) pour EDT-ENGIE, Laurent Husson (Secrétaire) pour ATN, Vincent Fabre (Trésorier) pour le groupe SOCREDO, accompagné de Stéphane Chin Loy et André Bihannic pour la CCISM, de Karl Tefaatau pour la DGEN, de Yannick Le Cornu pour le Haut-commissariat, et également les 25 autres entreprises membres de l’association.
Toute l’équipe de l’agence évènementielle Tahiti Expert Events dirigée par Kaha Brown, en charge de la Conciergerie & Logistique pour nos invités et de l’organisation techniques du Festival, avec l’ensemble de ses prestataires, dont les très sympathiques élèves de l’ECT.
Et enfin et surtout, avec ses trois journées en une seule, l’infatigable Muriel Pontarollo de Digital Expert Tahiti, notre AMOA et également chargée de la communication digitale !
En toute confiance, je me joins à l’applaudimètre de l’assemblée ici présente ce soir, pour vous exprimer mes plus sincères félicitations et remerciements… respect Mesdames et Messieurs !
A la veille de la clôture du Festival dont l’analyse qualitative restera à faire pour une troisième édition encore plus forte, il me parait opportun de revenir sur la vocation que nous nous étions donnés pour cette deuxième édition, à savoir :
Permettre l’accélération de l’écosystème digital adapté à notre Pays, aux Etats et autres Communautés du Pacifique Sud.
Ce nouvel écosystème que hier dans leur discours d’ouverture, M le Haut-commissaire et Mme la ministre en charge du Numérique, nous pressaient de considérer très sérieusement que ce soit dans le secteur Public que dans le Privé, nous avons, ici en Polynésie, déjà commencé à le décliner… pas toujours à l’unisson mais ensemble quand même !
Ici Smart Polynesia pour nous donner une véritable feuille de route sur 5 ans, en Contenant, en Contenu et avec vision structurée et partagée de ce qui est à faire, ici l’incubateur PRISM pour donner à nos jeunes porteurs de projet un accompagnement méthodologique solide, ou là le Passeport Digital pour nos chefs d’entreprise parfois déconnectés mais avides de comprendre et mieux maitriser l’outil digital pour leur performance économique. Autant d’actions que nous avons voulu innovantes, attractives parfois même disruptives. Avec toujours cet objectif d’un écosystème vivant et sain.
Vivant et sain, parce qu’il ne peut y avoir de laissé-pour-compte. Parce que nous devons tout de suite penser inclusif. En cela nous nous devons d’apprendre de ceux qui ont déjà l’expérience, et je salue ici à nouveau la présence si importante pour tous, de M Stéphane Distinguin qui, au milieu d’autres activités digitales, est le Président de la Grande Ecole du Numérique.
Vivant et sain, parce que nous devons, et qui plus est en Polynésie, favoriser, soutenir l’émergence d’EntrepreneurEs, le monde des startups répondant plutôt très bien aux aspirations professionnelles des Femmes.… et parce que, comme le rappel notre guide Christian Vanizette, elles représentent quand même la moitié de l’humanité !
Ici même, dans la toute récente troisième promotion de l’incubateur PRISM, pas moins de 6 des 9 projets sélectionnés sont portés par de jeunes femmes ! Ils et elles sont là ce soir, il me semble, parmi nous … n’est-ce pas ?
« Allons-y ! Ayons de l’audace et de l’ambition »
L’écosystème polynésien émerge et se fédère certes un peu plus tard que d’autres en métropole … mais aussi bien plus tôt que d’autres dans les DOM/COM !
Alors profitons de l’expérience des autres, de leurs réussites comme de leurs non-réussites. Apprenons vite et bien pour aller encore plus loin.
Alors allons-y ! ayons de l’audace et de l’ambition et actons tous ensemble que la nouvelle décision des acteurs sectoriels privés et publics polynésiens, est la création d’une POLYNESIAN TECH qui soit le label, le levier de l’engagement polynésien pour la croissance de nos startups et leur rayonnement dans le bassin du pacifique sud et plus globalement à l’international.
Pensons certes soutien logistique et mentorat. Mais trouvons-nous vite aussi un lieu de rencontre, de partage, pour se présenter, pour s’évaluer. Un espace avec des salles de répétition avec aussi sa salle de concert, nous dirait Stéphane Distinguin !
Mais osons aussi parler mécénat, soutien financier, Business Angel polynésiens dans des cadres règlementaires fiscaux et sociaux nouveaux, plus adaptés à ce nouvel écosystème digital attractif, dynamique et innovant.
Soutien de la BPI, de l’ADEM, élaboration d’un Pass Polynesian Tech à l’image du Pass French Tech. Tout est possible à imaginer. A notre image. Selon nos moyens… Et je n’en doute pas un seul instant, avec le soutien de l’Etat.
Faisons nôtre la récente déclaration du Secrétaire d’Etat en charge du numérique, Mounir Mahjoubi face aux entrepreneurs métropolitains : « le rôle de l’Autorité gouvernemental, c’est de créer les conditions pour vous. Et après, c’est vous qui faites le boulot » !
Que cette mobilisation des entrepreneurs et acteurs de notre écosystème, avec le soutien des Partenaires Publics, nous amène à ensemble, porter la candidature de la communauté Polynesian Tech lors du prochain appel à candidature de la future nouvelle French Tech !
Vive le Digital Festival Tahiti troisième édition, vive la Polynesian Tech.
Merci encore, Monsieur le Président de la Polynésie française pour votre si chaleureux accueil à la Présidence, ce soir et depuis trois jours.
Merci à toutes et tous pour votre écoute. »