Karl Tefaatau, directeur de la direction générale de l’économie numérique, a présenté un point d’étapes du plan d’actions de Smart Polynesia. Objectif : développer un territoire connecté et un service public toujours plus efficient et performant pour ses usagers.
Les ambitions et priorités du Pays en matière du numérique ont été déclinées dans le schéma d’aménagement du numérique en cinq axes et 70 actions. Karl Tefaatau, directeur de la direction générale de l’économie numérique, a présenté au #DFT2018 un point d’étapes du plan d’actions de Smart Polynesia.
Concernant l’écosystème numérique : de nombreux projets ont été financés, des concours lancés pour trouver les futurs talents, une formation (Passeport Digital) a été proposée aux entrepreneurs et les entreprises numériques ont été accompagnées dans leur installation.
L’infrastructure (deuxième axe) s’est également développé avec l’aide à l’équipement numérique des foyers (accompagnement des plus modestes, des associations, reconditionnement de matériel), des mesures d’aide à la connexion des entreprises. Enfin, fin 2018, le câble Natitua, d’un coût de 6,5 milliards Fcfp permettra aux populations des Tuamotu et des Marquises d’accéder au Haut débit, et d’ici la fin 2019, le câble Manatua reliant Tahiti-Cook-Samoa, pour un coût de 5 milliards Fcfp, permettra de sécuriser les liaisons de la Polynésie française avec l’extérieur et de rendre le câble Honutea économiquement viable.
Concernant l’administration, une plateforme global d’accès aux e-services (www.service-public.pf) a été créée, le SIG public évolue, un plan global de l’Open Data (lancement dans quelques semaines de : Data.gov.pf) a été développé, le socle juridique de la dématérialisation des actes administratifs est créé.
Sur les deux derniers axes : le développement sectoriel et la gouvernance numérique : des dispositifs d’aide au raccordement internet ont été mis en place, des plateformes collaborative (C-Reva et Tahitian Ori on’line) ont été créés et soutenues, un système de télé-service est en cours de développement pour le suivi des bateau de pêche et des goélettes, une bibliothèque digitale a été créée à la médiathèque de la Maison de la culture, la gouvernance publique du digital a été modifiée avec la création d’une Task Force : Smart Polynesia, et l’organisation d’événements autour du numérique se poursuit.